Institutionnel

CEC BFC : clap de fin sur la première promotion 2023

Publié le 01 mars 2024, Modifié le 12 mai 2024 - Écrit par Eric Cuenot

La dernière session de travail de la CEC BFC s'est tenue les 15 et 16 février 2024 à Dijon. Les 49 organisations participantes ont peaufiné leurs feuilles de route et leurs projets "pour apprendre à créer sans détruire, faire différemment, repenser les modèles d’affaires dans le cadre des limites planétaires, devenir éco-compatible et rendre irrésistible la bascule de l'économie extractive vers l'économie régénérative avant 2030". Pour répondre à ces enjeux fixés par la convention, 6 entreprises (Auge Microtechnic Group, le Cèdre, La Compagnie Dumas, NAOKI, le Château du Fey et l'École Nationale Supérieure d'Arts et Métiers) ont pu détailler leurs engagements devant un parterre de sociétés, d'associations et d'élus.

Retour d’expérience de la société Auge Microtechnic Group (25) - 450 salariés - Spécialisée dans le développement d’outillage, le refendage et parachèvement de matières, le découpage de précision, le moulage et surmoulage par injection et l’assemblage.

"Notre groupe a une préoccupation environnementale depuis de nombreuses années puisque nous avons été certifiés ISO 14001 dès mars 2010 et avons mené de nombreuses actions depuis dont, en 2023, à l'échelle du groupe un programme d'évaluation de nos émissions de gaz à effet de serre (GES) sur les 3 scopes. Nous étions essentiellement concentrés sur la sobriété, la recyclabilité et la baisse d’émission de CO2. Notre participation à la CEC nous a ouvert d’autres perspectives pour être à la hauteur de notre responsabilité d’industriels. En nous appuyant sur la méthodologie proposée par la CEC, sur la puissance des échanges avec les autres entreprises, nous avons ouvert d’autres axes de travail que nous avons validés avec le comité de direction et qui constituent notre feuille de route CEC. Par exemple : développer des marchés pour des produits essentiels à l’humanité avec des clients vertueux. Celle-ci va être intégrée dans notre stratégie.

Notre positionnement est aujourd'hui assumé. Cela nous a conduit à refuser un marché important car le process utilisé générait des émanations de plomb. Cette décision partagée par tous, nous ne l'aurions pas prise il y a quelques mois. Le client est ensuite revenu vers nous pour envisager une nouvelle solution technique que nous lui avions proposée et qu’il avait d’abord refusée. Un de nos enjeux est de travailler de plus en plus avec des clients et futurs clients qui partagent cet engagement et avec lesquels on peut co-construire des solutions industrielles respectueuses de l'environnement et du monde du vivant", notent Nathalie Augé, présidente du groupe et Marie Chopard, responsable sécurité environnement.

 

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