Industrie

SCODER ouvre ses portes au milieu scolaire

Publié le 27 mars 2025, Modifié le 27 mars 2025 - Écrit par Eric Cuenot

La société SCODER, basée à la périphérie de Besançon, participera à l'opération "Journées-ouvertes-usines.fr" qui se déroulera sur le territoire national le 4 avril.

L’entreprise qui compte plus de 100 collaborateurs dans une quinzaine de métiers, est spécialisée en solution de « metal forming » de haute précision, que l'on retrouve par exemple dans les dispositifs de sécurité passive en cas d’accident. "Nous allons accueillir deux classes de 3ème. Les élèves auront pendant 1 heure une présentation de notre entreprise en salle. Ils visiteront ensuite l'entreprise et pourront découvrir le cœur d'une entreprise industrielle. L'enjeu est de donner envie à quelques jeunes de se tourner vers les métiers de l'industrie et leur montrer qu'ils pourront s'y épanouir", note Nicolas Mairot, qui succède fin mars 2025 à Sylvian Giampiccolo à la direction générale.

La société SCODER qui produit plus de 100 millions de pièces chaque année, dont 95% à destination d'équipementiers automobiles, s'appuie sur 70 opérateurs de production et régleurs, 20 outilleurs et usineurs pour la partie mécanique et une dizaine de personnes aux fonctions supports. Parmi eux, 7 étudiants sont en apprentissage en mécanique, comptabilité, qualité sur des formations allant du bac professionnel à l'école d'ingénieurs. "Nous avons un volet formation important chez Scoder compte tenu de la technicité de nos produits. Sur certains métiers comme les outilleurs, il n'existe plus de formation initiale. Nous allons donc former des jeunes ou moins jeunes en interne à ce savoir-faire, qui est essentiel dans les métiers du découpage. Cette période de formation peut durer jusqu'à 3 ans car la connaissance de l'outil s'acquiert avec le temps. Les personnes pourront passer un CQPM pour valider leur qualification professionnelle. C'est toujours une fierté de voir des collaborateurs grandir au sein d'une société. Les métiers de l'industrie offrent aux personnes motivées et curieuses de belles carrières", précise Nicolas Mairot, présent dans l'entreprise depuis plus de 20 ans dont 6 à la direction des opérations.

Et même si l'automatisation progresse dans les ateliers, le nouveau directeur général constate que le besoin en main d'œuvre qualifié est toujours aussi important. "Plus la machine est technologique, plus l'opérateur et le régleur devront faire preuve de capacités d'analyse pour la piloter".

 

 

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