Axon’Nanotec teste la solution Perdelle-Néo

Suite à un retour à l'emploi d'une personne ayant subi une intervention chirurgicale, la réflexion est née au sein de la direction d'Axon’Nanotec de pouvoir accompagner au mieux ce salarié. "Nous nous sommes tournés vers la solution Perdelle-Néo qui propose un dispositif de soutien des bras et des épaules spécialement conçu pour l’aménagement du poste de travail. Cela réduit considérablement la sensation de charges supportées par le salarié y compris sur des pièces légères. Un opérateur dans des opérations d'assemblage peut en manipuler plusieurs milliers par semaine. Notre objectif est de limiter les troubles musculo–squelettiques (TMS) " note Philippe Truchot, directeur du site de Villers-le-Lac (25) situé à moins de 2 kilomètres de la frontière suisse.

Cette démarche vient compléter les actions mises en œuvre depuis plusieurs années par la société et la Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail du CSE, avec l'intervention régulière d'un ergonome. Mise en place en juin 2023, la solution Perdelle nécessite une période d’adaptation pour que le salarié s'habitue aux nouvelles sensations, surtout auprès de jeunes collaborateurs souvent moins concernés par les TMS.Il faut également sensibiliser les utilisateurs à la notion de bénéfice à long terme de la solution Perdelle. La direction réfléchit d'ores et déjà à étendre ce dispositif à d'autres postes.

L'entreprise autrefois connue sous le nom d'ISA FRANCE a changé de raison sociale en janvier 2017 suite à sa reprise par le groupe Axon'Câble (51) à la barre du tribunal de commerce. L'entreprise compte aujourd'hui 85 personnes et cherche plus de 15 collaborateurs (techniciens de maintenance, outilleurs pour moules, usineurs, opérateurs de production...). "Nous sommes une entreprise très intégrée sur les métiers de la micromécanique. Nous travaillons pour 6 marchés : l'horlogerie, les biens d'équipements industriels, le médical, le cosmétique, l'aéronautique et l'automobile. Ce positionnement très large nous permet de ne pas être trop dépendant d'un secteur d'activité, donc de pérenniser le site" observe Philippe Truchot.