Le groupe STSI affiche ses ambitions dans le nucléaire et la prestation de services

Le groupe STSI, basé à Chemaudin (25), est spécialisé dans l'usinage, le fraisage, le décolletage, la métrologie et l'impression 3D via ses 2 sociétés STS Industrie et Gillet Décolletage. Présent depuis de nombreuses années dans le secteur nucléaire avec la fabrication de bras articulés, de composants de dosimètrie, ou encore de sous-ensemble en radiométrie, le groupe STSI entend renforcer ses positions. "Nous sommes adhérents du pôle de compétitivité de Nuclear Valley depuis 3 ans. Lorsque nous avons été informés que Bpifrance lançait la première promotion nationale de l’Accélérateur Nucléaire, nous avons présenté notre candidature. Nous sommes très fiers d'avoir été retenus", note son président Dimitri Fournier.
 
Seule entreprise de Franche-Comté parmi les 30 entreprises sélectionnées, son dirigeant a pu participer à la première réunion qui s'est déroulée en juin dernier : "j''aime ce terme d'accélérateur, il doit permettre à notre entreprise familiale de continuer à monter en compétences et à de passer un cap. J’apprécie particulièrement la possibilité d’être accompagné par des collaborateurs sur certains sujets". Pour accroître ses parts de marché dans le secteur du nucléaire civil, militaire et médical, le groupe va engager la certification EN 9100 qu'il espère obtenir avant mai 2025.
 
L'autre actualité du groupe concerne le lancement de sa nouvelle activité liée à la réalité virtuelle, augmentée et mixte, qui sera présentée au salon Micronora (24 au 27 septembre à Besançon) sur le « Zoom », espace dédié aux technologies et procédés innovants, et pour cette nouvelle édition aux Microtechniques intelligentes. "Nous allons démontrer que la réalité augmentée (AR) et la réalité virtuelle (VR) ne sont plus seulement des technologies du futur. Nos équipes sont aujourd’hui en mesure de fusionner le virtuel et le réel pour proposer des expériences immersives, de la conception de jumeaux numériques à la simulation et l’optimisation de processus de production en passant par la formation. Pour ce faire, nous proposons une animation en live aux visiteurs du Zoom : le montage d’un dispositif mécanique composé de multiples sous-ensembles, et ce à l’aide de la réalité virtuelle et augmentée (VR/AR)", précise Dimitri Fournier, qui travaille depuis 2 ans avec ses équipes du bureau d'études sur ce projet.
 
Ces contenus digitaux destinés à de nombreux usages dans les entreprises industrielles ou non, combineront réalité virtuelle, augmentée et mixte. Ils offriront des répliques de processus de production avant même la mise en place physique des machines ou des tutoriels immersifs et interactifs. “La genèse du projet est née d’une problématique client liée à la formation des utilisateurs finaux. Lors de la livraison de nos outillages, nous sommes tenus de remettre un mode opératoire parfois complexe. Nous constations des failles techniques et étions souvent confrontés à la barrière de la langue. Avec la VR/AR, nous avons outrepassé ces contraintes. Aujourd’hui, fort de notre expérience avec ces nouvelles technologies, nous sommes en mesure de proposer des solutions sur-mesure à d’autres industriels à la fois pour transformer la manière dont les entreprises forment leurs équipes, rendant l’apprentissage plus efficace, ou encore modéliser un produit ou un système, et identifier des points de blocage de lignes de production par exemple. Qui mieux qu’un industriel peut comprendre les problématiques d’autres industriels ?” ajoute-t-il. 
 
Le groupe STSI, qui compte 45 collaborateurs, intègre ses développements dans une stratégie de développement à moyen terme. "Nous avons fortement investi ces derniers mois à la fois sur notre métier historique mais également sur de nouvelles activités de prestations de service comme la métrologie et l'impression 3D. En y ajoutant, la réalité virtuelle, notre ambition est de créer une activité "hors copeaux", termine son président.