Industrie

Maint IV, 10 ans au service de la maintenance industrielle

Publié le 17 avr. 2024, Modifié le 18 avr. 2024 - Écrit par Eric Cuenot

Jérôme Dejean a toujours connu la maintenance industrielle dans sa vie professionnelle. Titulaire d'un BEP d'électromécanique, il débute sa carrière en 1991 dans une entreprise proche de Pontarlier (25) : " j’avais alors 18 ans et j'étais le plus jeune de l’entreprise". Il repasse à l'âge de 24 ans un bac pro en candidat libre tout en continuant à exercer son activité professionnelle cette fois dans une grande entreprise de mécanique bisontine. Cette passion le conduit rapidement à gravir les échelons pour devenir en 1997 responsable maintenance. Il sera chargé de 2001 à 2003 de suivre la création d'un site de production au Maghreb. L'envie de créer son entreprise est déjà fortement présente chez ce passionné de rugby. Il l'assouvira en 2006 : "la société s'appelait Maint III. J'ai cumulé une activité de salarié jusqu'en 2007".

Des soucis de santé assortis d'une longue hospitalisation contraignent le dirigeant à cesser son activité en 2012 et à repartir salarié. Mais cet ex-talonneur ne peut se résoudre à assouvir le rêve d'une vie et se relance en 2014 avec l'appui de Philippe Roy, dirigeant de l'entreprise R-Métal. La société Maint IV est officiellement créée le 2 janvier 2014. 10 ans plus tard, Jérôme Dejean rachète les parts à son associé et déménage fin février dans des locaux de plus de 400 m² situés dans la zone industrielle de Roche-lez-Beaupré. "Nous travaillons avec plus de 200 clients. Seuls 3 sont situés hors Franche-Comté dont 1 pour lequel nous assurons la maintenance de ces machines dans la France entière, ce qui me vaut certaines années d'être plus de 45 semaines en déplacement."

L'entreprise qui compte 4 techniciens et une assistante administrative, réalise 50% de son chiffre d'affaires en régie chez des clients. Le dirigeant mise sur la polyvalence et la curiosité de ses collaborateurs pour se former en continu aux nombreux savoir-faire du métier : "un bon technicien connaît l’automatisme, l'hydraulique, la mécanique. Nous avons une obligation de réussite quand un client ou un prospect nous appelle. J'assume aussi le fait de ne pas savoir tout faire et d'aller chercher de la ressource extérieure. C'est une immense fierté quand on trouve la panne et que la machine ou la ligne redémarre".

 

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